12 novembre 2024

Avis manga : From the Children’s Country

C’est une pépite que je vous présente aujourd’hui. Il s’agit de la série terminée en 2 tomes « From the Children’s Country » écrit par Naoto Akiyama dont c’est la première œuvre connue à ce jour. Ce bijou est édité par Meian. Comme vous le constatez, c’est une série coup de cœur pour moi et c’est un plaisir de vous en parler. Je vous invite à entrer avec moi dans un monde post-apocalyptique où les enfants jouent leur survie face à des adultes !

From the Children’s Country : résumé

Hajime se dispute avec sa mère suite à un appel de son école. En effet, lors du choix d’orientation pour la suite de ses études, Hajime fait part de son envie de travailler pour aider sa maman qui l’élève seul au quotidien. Sa mère n’est pas de cet avis et elle ne veut pas que son fils gâche son avenir pour elle. C’est suite à cette discussion houleuse qu’Hajime part de chez lui et retrouve Saeko son amie d’enfance qui a toujours veillé sur lui. Pendant leur discussion, un tremblement de terre se déclenche et des chiffres apparaissent dans le ciel. Hajime, accompagné de Saeko, courent jusqu’à son domicile pour voir si sa maman se porte bien. C’est là qu’ils découvrent l’horreur, les adultes sont devenus des monstres ! C’est une lutte pour la survie des enfants qui débute !

Une lutte perdue d’avance.

Akiyama établit un climat pesant dans son œuvre. En effet, nous assistons à une situation que des enfants ne devraient pas vivre. Les adultes censés les protéger se retournent contre eux et massacrent tous ceux qu’ils croisent. C’est tout d’abord dans un climat horrifique que l’histoire débute. C’est sanglant, parfois écoeurant et à la vue de la mère d’Hajime des frissons m’ont parcouru l’échine. Hajime et Saeko se réfugient dans une école où un groupe d’enfant s’est déjà organisé pour survivre et préparer une contre-attaque. De prime abord, c’est un bunker, mais Akiyama est très fort pour donner l’illusion au lecteur que les enfants sont en sécurité. Chaque moment de repos débouche sur un événement menant généralement au massacre de beaucoup d’enfants. Le ton est donné, on a l’illusion que les enfants sont capables de rivaliser, mais la réalité vient briser cette illusion.

Une organisation militaire

C’est assez surprenant, mais les enfants réussissent à s’organiser de sorte à partager les rations alimentaires, de renforcer leur défense et créer des armes pour se défendre. Tout cela voit le jour grâce à un garçon, il se fait appeler  » M. Saotome« . C’est un leader naturel qui comprend les forces et faiblesses de chacun pour en tirer le meilleur. C’est ainsi que le groupe d’enfants s’accroche à un espoir de survie. Ils vont créer des armes capables de tuer les humains ayant pourtant le pouvoir de se régénérer très rapidement. Ils vont même effectuer des expériences sur la mère d’Hajime qu’ils ont réussi à capturer lorsqu’elle a attaqué le groupe. Tout semble parfait pour leur victoire, mais une fatalité les rattrapent, eux aussi deviennent adultes à 15 ans et à minuit pile le jour de leur 15e anniversaire, ils se transforment. La panique se fait sentir dans les rangs et met à mal cette organisation militaire. Toutes bonnes choses ont une fin et la course contre la montre est lancée pour Hajime, il lui reste 3 jours à vivre.

Une fin ouverte laissant place à votre imagination.

C’est une fin ouverte qui vous attend au bout de ces 2 tomes aussi éprouvant mentalement que sentimentalement. C’est la force de l’amour entre une mère et son fils qui est mis en avant. Même lorsqu’une personne n’est plus elle-même, ses sentiments pour son enfant restent les mêmes. En vous écrivant ces lignes, je ressens encore toute l’émotion vécue à la lecture. Ce titre m’a conquis et s’impose comme un coup de cœur de ma collection. Meian nous offre également une super édition grand format se prêtant parfaitement à la taille des adultes. Je ne peux que vous conseiller la lecture de From the Children’s Country et je lui donne la note de 18/20. Les 2 tomes sont disponibles au prix de 6.95 €.

À bientôt pour un nouvel avis lecture,

Kelarian