24 novembre 2024

Avis tome 1 manga Blue Giant Explorer, le manga chill par excellence !

Glénat continue de nous surprendre avec l’ajout de nouvelles œuvres à son répertoire, notamment Blue Giant Explorer. Ce titre vous semble peut-être familier ? Il s’agit en réalité de la suite de Blue Giant Supreme, lui-même une extension de l’univers de Blue Giant. Néanmoins, rassurez-vous, il est tout à fait possible de plonger dans cette série captivante dès Blue Giant Explorer.

La franchise Blue Giant connaît un succès grandissant, et cela a été renforcé récemment par la diffusion d’un long métrage au Japon le 17 février dernier. Bien que je n’aie pas encore exploré l’histoire originale, j’ai pris plaisir à suivre la précédente suite. Comme évoqué précédemment, il est aisé de se lancer dans cette aventure à n’importe quel moment sans ressentir de gêne particulière. L’auteur, Shinichi Ishizuka, parvient à instaurer une atmosphère charmante qui incite presque à écouter du jazz après chaque lecture. On ressent véritablement la musique, une expérience artistique puissante qui joue avec différentes émotions.

Blue Giant Explorer : Une plongée dans le jazz au cœur du pays du jazz

Nous retrouvons Dai Miyamoto, fraîchement titulaire de son permis de conduire au Japon, alors qu’il s’embarque pour les États-Unis avec son saxophone ténor comme unique compagnon. Son objectif : explorer le pays, État par État. Convaincu de pouvoir s’imposer partout où il passe, et persuadé d’apprendre et de découvrir les diverses cultures, Dai débarque à Seattle, qui n’est pas précisément réputée pour son attachement au jazz. Dans un premier temps, il doit s’acclimater aux coutumes et à la vie américaine, découvrir les premiers bars où le jazz résonne, percevoir l’atmosphère de la ville et s’habituer au style de vie des habitants. De plus, il doit trouver un emploi pour subvenir à ses besoins. Malgré sa renommée au Japon, aux États-Unis, il est un inconnu.

Le premier tome sert d’excellente introduction et, fidèle à son habitude, Dai est confronté à de multiples rebondissements. Son apprentissage est rapide, sa soif de progression inextinguible, et son adaptabilité hors du commun. La culture américaine, radicalement différente de la nôtre et de celle du Japon, offre une expérience fascinante à découvrir. J’ai dévoré ces premiers chapitres avec l’envie insatiable d’en apprendre davantage, de voir plus, voire même d’écouter davantage. L’aventure s’annonce passionnante, et j’attends avec impatience la suite des péripéties de Dai Miyamoto.