Omaké Manga nous offre une nouvelle licence captivante avec Tsubaki, une série signée Rensuke Oshikiri, également auteur du célèbre Le Perce-Neige. Cette série, qui se conclut en seulement trois volumes, nous entraîne dans un monde à la fois mélancolique et sombre.
Une héroïne mystérieuse et touchante
Dès le premier tome, nous découvrons Tsubaki, une héroïne à la fois badass et émouvante. Son personnage reste énigmatique : est-elle humaine, démone ou ange ? Son objectif principal est de protéger la forêt des mauvaises intentions humaines. À travers ses aventures, nous explorons diverses histoires qui mettent en lumière la cruauté humaine envers ses semblables et la nature. L’époque semble remonter de quelques siècles, où la chasse était nécessaire pour se nourrir, offrant ainsi une perspective nuancée sur les actions humaines.
Tsubaki : Une fable écologique humaniste
Tsubaki vit en recluse dans la montagne, appartenant à la tribu des Matagi, dont le rôle est de protéger la montagne sacrée. La tribu semble en déclin, mais le premier tome nous introduit à sa mère et à une possible grande sœur. Chaque fois que les humains souillent la montagne, Tsubaki apparaît pour les punir, toujours empreinte de tristesse. Ses motivations restent floues : agit-elle par désir, choix, conviction ou amour pour la nature ? C’est ce mystère que les chapitres suivants promettent d’éclaircir.
Visuellement, Tsubaki est un plaisir à lire. Les chapitres s’enchaînent naturellement, offrant une lecture fluide même si la progression de l’intrigue peut sembler lente et parfois obscure. Bien que ce premier tome n’atteigne pas le même coup de cœur que Le Perce-Neige, il suscite suffisamment d’intérêt pour attendre la suite avec impatience et approfondir notre compréhension de cet univers fascinant.