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Avis manga : La fin du monde avec mon Shiba Inu (Tome 1)

Petit arrêt très chill aujourd’hui, sur une prochaine sortie des éditions Meian (après le très sympa Hinamatsuri) : La fin du monde avec mon Shiba Inu, prévu en librairie cette semaine ! Un titre tout en couleurs qui promet une belle expérience aux côtés d’une jeune fille et de son Shiba Inu dans un monde post-apocalyptique. Petite anecdote, c’est sur Twitter que « La fin du monde avec mon Shiba Inu » a fait ses premiers pas et, suite à son succès, il est désormais disponible en format physique. Aux commandes derrière cette nouveauté : ISHIHARA Yû, qui sera sa première série publiée en France.

La fin du monde avec mon Shiba Inu : Un duo très touchant dans un monde post-apo

Avec un enchainement d’histoires courtes, nous partageons l’expérience d’un paysage japonais post-apo avec une jeune lycéenne et son chien, Haru. Tout au long de notre lecture nous ne connaitrons pas le nom de cette jeune fille, elle n’est reconnue que sous son statut de « maitresse de Haru ». Un détail qui vient appuyer l’absence de toute humanité dans ce monde que nous découvrons. Toutefois, l’humanité a beau avoir disparu, cela ne signifie pas pour autant que la planète ne regorge pas de vie et de rencontres plus surprenantes les unes que les autres !

Un aspect qui m’a énormément plu dans ce titre est le décalage entre un contexte qui nous semble surréaliste (avec des rencontres improbables tels que des yokai) et le réalisme apporté dans ce binôme, et notamment dans le protagoniste de Haru. Tout semble être irréel, et pourtant on constate rapidement que Haru est un Shiba Inu, un vrai. Pas de doute. La caractère difficile, espiègle, y est clairement mis en avant, et je ne peux m’empêcher de penser au Shiba Inu d’un copain ! Selon lui « la sagesse des Shiba repose sur leur capacité à suivre leurs propres convictions » ! Ah voilà, tout s’explique !

Avec ce nouveau duo, je ne peux m’empêcher de trouver certaines similitudes avec un autre titre des éditions Meian : Mon Chat à tout faire est encore tout déprimé. Nous suivons ici une nouvelle fois un duo atypique et très touchant. Deux caractères bien distincts avec tout de même une bonne synergie, et qui fait le charme de ce récit. Haru, véritable Shiba au caractère bien trempé, se révèle être un grand philosophe (oui oui …), ce qui dépasse totalement sa maitresse. Véritable adepte de citations, il en saoule parfois son entourage. D’ailleurs, constat plus que détonnant : sa maitresse préfère les chats aux chiens (enfin c’est ce qu’elle dit) !

Une bulle d’évasion tout en couleurs particulièrement efficace

Rien de révolutionnaire, ni de réel fil conducteur dans la narration. On erre dans ce Japon, sans but. Et ce titre ne nous vend pas autre chose ! Sans aucune prétention, il nous offre un joli périple, touchant, marrant et intemporel aux cotés d’un Shiba et de sa maitresse. On ne tourne pas en rond, le comique et le lyrisme n’étant pas les mêmes à chaque nouvelle histoire. Des histoires qui, d’ailleurs, se poursuivent quelques pages plus loin. L’auteur le dit lui-même : il ne souhaitait avoir aucun repère et voulait concentrer le récit sur la relation de nos deux persos.

Un périple qui n’a pas de but précis, on ne connait même pas l’origine de ce monde post-apocalyptique. Et finalement on s’en moque un peu. Aucune notion de survie ici, on déambule sans se poser de question. Ni sur le passé, ni sur le futur. On vit l’instant présent. Finalement en partageant ces instants de joie, des instants simples et purs, qu’ont-ils besoin de plus ? On se laisse bercer par ce récit très chill, qui adopte un caractère Mono no aware prédominant, avec beaucoup de notes d’humour qui font sourire. Certaines situations sont totalement improbables qu’on ne peut s’empêcher d’en rire (les nuits à l’auberge gérée par des aliens, l’application de pesticides sur les champs à l’aide d’une soucoupe volante …)

L’évasion finit de nous saisir avec cette si jolie palette de couleurs. Des couleurs pastel, rappelant la douceur de ce moment de lecture, qui accompagnent un très beau coup de crayon. L’expérience de lecture a été très agréable, et ce 1er tome se suffirait presque à lui-même.

Un voyage intemporel qui nous saisit et qui nous laisse un sentiment de sérénité et de tranquillité. On s’évade le temps d’un instant, dans un monde post-apo en couleurs, avec une jeune héroïne et son chien Haru. Une très belle lecture à découvrir ! Ma note : 16/20. Disponible au prix de 9,95€ frais de port inclus.

A bientôt,
Chloé

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