Death Game : une seconde chance pour les criminels du 8ème pénitencier du Kanto
Dans ce premier tome, nous sommes plongés dans l’univers sombre du 8ème pénitencier du Kanto, où croupissent de nombreux criminels. Notre attention se porte particulièrement sur Wataru Kusunoki, condamné pour le meurtre de sa fiancée, un crime qu’il nie farouchement depuis le début. Bien que la vérité soit floue à nos yeux, il est difficile de lui accorder le bénéfice du doute. Les preuves semblent accablantes (il était seul sur les lieux du crime, tenant le couteau…). Pourtant, le motif reste obscur : pourquoi aurait-il tué sa future épouse, avec qui tout semblait idyllique ? Ce couple de policiers incarnait l’harmonie parfaite.
Un jeu en apparence simple, mais qui bascule rapidement dans l’horreur !
Le principe semble clair : obtenir chaque jour pendant trente jours les remerciements sincères d’une personne pour espérer survivre et recouvrer la liberté. Cependant, il y a un hic de taille : toute infraction ou crime entraînera la mort d’un membre du groupe, punition collective implacable. Chaque détenu est équipé d’une puce crânienne et d’une montre connectée, les privant de toute échappatoire ou tricherie. Mais comment forger l’unité et la solidarité au sein d’un groupe aussi hétérogène, où chacun a ses propres désirs et une personnalité singulière ?
L’idée, en apparence simple, se révèle être un défi complexe, et les premiers décès surviennent rapidement. Chaque solution semble engendrer de nouveaux problèmes, transformant cette expérience en cauchemar pour tous les participants, y compris notre ex-flic qui, en secret, cherche toujours à prouver son innocence. Visuellement, Death Game est un manga aussi captivant à lire qu’à contempler. Son récit est ponctué de violence et de scènes sanglantes, mais ce premier tome m’a captivé, éveillant ma curiosité pour la suite des événements.